Après l’annonce de retrait de la CEDEAO du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l’organisation du bloc ouest africain s’est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution négociée».
Dans le document rendu public, la CEDEAO estiment que ces trois pays sont «des membres importants de la Communauté». L’organisation sous-régionale indique qu’elle «reste engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique». La Cedeao dit attendre encore «la notification formelle et directe» de cette décision.
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso, trois États d’Afrique de l’Ouest dirigés par la junte, ont annoncé dimanche qu’ils quittaient immédiatement la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), selon une déclaration commune lue à la télévision nationale nigérienne.
Cette déclaration de retrait créé ainsi une impasse politique. Ce retrait viole en effet l’acte fondateur de la CEDEAO. «Tout Etat Membre désireux de se retirer de la Communauté notifie par écrit, dans un délai, d’un (l) an, sa décision au Secrétaire Exécutif qui en informe les Etats Membres. A l’expiration de ce délai, si sa notification n’est pas retirée, cet Etat cesse d’être membre de la Communauté», indique l’article 91 du Traité révisé.