Couche d’ozone : l’espoir de la reconstitution
Une note d’espoir sur la couche d’ozone. Cette couche située dans l’atmosphère entre le ciel et la terre et qui protège l’homme et l’écosystème contre la plus grande partie des rayons ultraviolets dangereux pour l’organisme. Mais depuis la découverte en 1985 d’un trou dans la couche d’ozone, le monde entier est en état d’alerte. Pour freiner cette dégradation, le protocole de Montréal est signé depuis 1987 et le retrait progressif de certaines substances produites par les systèmes réfrigérants acté.
Selon le Groupe de l’évaluation scientifique du protocole de Montréal parrainé par les Nations unies, la reconstitution de la couche d’ozone est en bonne voie. Le trou observé en 1985 devrait entièrement se réparer dans les quarante prochaines années si les politiques actuelles restent en place. Le rapport d’évaluation quadriennal présenté le lundi 9 janvier 2023lors de la 103ème réunion annuelle de l’American Meteorological Society confirme que l’élimination progressive de près de 99% des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver cette barrière protectrice, de contribuer de façon notable à sa reconstitution et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil.
Selon Meg Seki, secrétaire exécutive du secrétariat de l’ozone au Programme des Nations unies pour l’environnement, le dixième rapport du Groupe de l’évaluation scientifique confirmait déjà l’impact positif du traité de Montréal sur le climat. Impact renforcé ensuite par l’accord supplémentaire conclu en 2016 et l’amendement de Kigali. Le Secrétaire Général de l’Organisation météorologique mondiale estime que ces mesures prises pour l’ozone établissent un précédent en matière d’action climatique.
Toutefois, il faut retenir que la reconstitution complète de la couche d’ozone est loin d’être acquise. D’autres menaces pèsent sur la couche d’ozone et nécessitent une prise de conscience et des initiatives à l’échelle internationale selon les experts du groupe de l’évaluation scientifique du protocole de Montréal.
Emilie KPADONOU
