« Des lignes ont véritablement bougé mais… », Ferdinand MISSENHOUN au sujet des avantages accordés aux AME
La série de mesures favorables prises en conseil extraordinaire des ministres le lundi 18 mars au profit des Aspirants au Métier d’Enseignant a déclenché la joie dans leur rang. Ils témoignent leur reconnaissance au Président de la République ainsi qu’à plusieurs acteurs grâce à qui, ils retrouvent le sourire. Cependant, cette catégorie d’enseignant reste focus sur sa principale revendication.
Gratitude au superlatif
Depuis l’annonce des avantages à l’issue de la spéciale réunion des membres du gouvernement, les rencontres se multiplient pour les associations d’enseignant aspirants. C’est au terme de l’une de ses séances que nous avons tendu le micro à Ferdinand Sourou MISSENHOUN. L’enseignant de Lettres est l’un des porte-paroles de la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-insérés du Bénin, FeNaCEPIB. Il se confond en remerciements : « L’honnêteté voudrait que nous reconnaissions que des lignes ont véritablement bougé. Partir de rien, sinon de zéro pour arriver à ce niveau de satisfaction des doléances des AME. Je crois bien que nous avons l’obligation morale de dire notre profonde gratitude au Chef de l’Etat. Un grand merci au ministre d’Etat Romuald Wadagni. Nous remercions également de tout cœur, profondément donc le Secrétaire Général de la COSI-Bénin, le camarade Noel Chadaré qui est resté à nos côtés depuis le début de cette bataille ».
Le reversement dans un coin de la tête
Être rémunéré 12 mois sur 12, bénéficier d’une prime de 20.000f mensuellement, ne rien débourser pour les frais de scolarité de ses enfants dans le public, etc. Beaucoup d’avantages non négligeables, reconnaissent les aspirants au métier d’enseignant. Mais « maintenant, il va falloir veiller à l’application sans faille des mesures annoncées », soutient Ferdinand Sourou MISSENHOUN. Il souhaite « surtout que le reversement des AME en ACDPE (Agents Contractuels de Droit Public de l’Etat) soit fait dans les tout prochains jours. C’est le système éducatif béninois qui s’en sort gagnant car le bonheur des AME rejaillira forcément sur leurs prestations pédagogiques », conclut-il.
Kiki T.