Planter pour la santé : les projets PPRC et REDDISE compensent les impacts de leurs activités
« Plantons pour la santé », c’est le thème qui consacre l’action de reboisement compensatoire à l’emprunt environnemental. Elle est initiée par les acteurs de la mise en œuvre des projets PPRC et REDISSE afin d’atténuer les impacts de certaines de leurs activités sanitaires.
A Kpossija, un quartier de Ouèdo dans la commune d’Abomey-Calavi, 5 mille plants sont mis en terre sur 2 hectares. L’option faite est celle des arbres à croissance rapide avec des essences autochtones. Ces dernières ont un fort potentiel de captation de carbone selon la coordonnatrice des projets PPRC et REDISSE, Fidèle SESSOU HINSO.
Le Projet de préparation et de riposte à la COVID-19 (PPRC) et le Projet régional pour le renforcement des systèmes de surveillance des maladies au Bénin (REDISSE) sont tous deux financés au Bénin par la Banque mondiale.
Des revers pour l’environnement
Plusieurs activités réalisées dans le cadre de leur mise en œuvre ont induit des revers pour l’environnement. Il s’agit entre autres de la construction des magasins de stockage et d’installation des chambres froides dans 6 départements du Bénin. Cette initiative au profit de la logistique vaccinale a nécessité l’abattage des arbres et l’installation des incinérateurs.
En outre, il faut y ajouter l’accompagnement du projet pour l’incinération de tous les dossiers induits par la vaccination contre la Covid 19 au Bénin. Cette incinération a induit de nombreuses quantités de déchets biomédicaux et de déchets liés à la vaccination. On parle de 48 tonnes de déchets pour plus de 35% de la population du Bénin vaccinée. Ces déchets ont été produits dans les centres de traitement des épidémies et autres établissements sanitaires publics.
Ces incinérations et bien d’autres activités du renforcement de santé indispensables au quotidien entraînent parfois des émissions de Carbone quoi que minimes dans l’atmosphère. Ce qui implique la responsabilité sociale de ces deux projets. Une responsabilité assumée avec l’appui de la Banque mondiale dont la représentante résidente Djaoudath ALIDOU a pris part au lancement de ce reboisement compensatoire ainsi que les autorités de la commune d’Abomey-Calavi.
Cécile Goudou