ANIP : Qui est le Rwandais désormais aux commandes?
Pascal Nyamulinda, c’est le nom du nouveau patron de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes, ANIP. Il a été nommé ce mercredi 22 février 2023 en Conseil hebdomadaire des ministres, en remplacement de Cyrille Gougbédji, jusque-là gestionnaire mandataire de l’Agence.
Même s’il va désormais officier dans un pays autre que le sien, Pascal Nyamulinda connaît très bien son nouveau poste. Lui qui a occupé les mêmes fonctions au Rwanda à la tête de l’équivalent de l’ANIP là-bas, l’Agence d’identification nationale du Rwanda. Pascal Nyamulinda, c’est celui qui officiait, depuis 2005, en tant que premier secrétaire de la mission permanente de la République du Rwanda auprès de l’Organisation des Nations unies. Il a été élu maire de la ville de Kigali, la capitale rwandaise en février 2018, mais y a renoncé la même année pour convenances personnelles.
Plus de gestion mandatée !
Désormais, il y a un nouveau Directeur Général à la tête de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes. Fini donc la gestion mandatée qu’assurait Cyrille Gougbédji. L’homme qui était déjà deuxième Secrétaire général adjoint du gouvernement, est désormais membre de la Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur. Le Conseil des ministres a donc diminué les charges du tout premier responsable de l’histoire de l’ANIP. Avec Pascal Nyamulinda à sa tête, l’ANIP rejoint la liste des structures de l’Etat dirigées par des étrangers.
La loi sur les collaborateurs extérieurs de l’Etat au Bénin
Au Bénin, les députés ont adopté le vendredi 17 mars 2017, la proposition de loi portant régime général des collaborateurs extérieurs de l’Etat en République du Bénin. Le texte a été initié par les députés Orden Alladatin et Boniface Yèhouétomè. Il vise à permettre au Bénin de résoudre des problèmes circonstanciels ou ponctuels de manque de compétences précises dans les domaines donnés de l’administration publique sans alourdir la fonction publique. Ces collaborateurs extérieurs qui seront recrutés ne seront ni Agents permanents de l’Etat (Ape), ni Agents contractuels de l’Etat (Ace), ni personnel de l’administration territoriale. Ils ne pourront dès lors faire partie de l’effectif de la fonction publique. Ils seront régis par un contrat de droit privé qui va les lier à l’Etat, juste pour couvrir pour une durée déterminée les besoins exigeant un niveau de qualification élevé dans les services et organismes publics. Cette loi avait suscité à l’époque une levée de bouclier de la part des syndicalistes qui la qualifiaient de “loi scélérate”.
Kiki T.