Bénin : La “Sentinelle Républicaine” soutient la posture du gouvernement dans la crise au Niger
“Non à l’intoxication informationnelle, le Bénin ne va pas en guerre contre le peuple du Niger”. C’est en substance la position de la “Sentinelle Républicaine”. L’Etat-Major de ce creuset politique des jeunes du Bloc Républicain s’est exprimée mardi après-midi sur la crise au Niger. Frédéric Béhanzin, Constantin Amoussou et Rathié Agassounon, ont à l’occasion réaffirmé leur soutien au gouvernement du Bénin. C’est à l’occasion d’un point de presse.
C’est Constantin Amoussou l’un des leaders de la Sentinelle Républicaine qui a planté le décor. Il a d’abord dénoncé les propos de ceux qui, à son avis, prêtent de mauvaises intensions au gouvernement béninois, en l’accusant faussement, dit-il, de vouloir décaler la guerre au Niger. Il a ensuite rappelé les liens fraternels, culturels et économiques qui existent entre les deux pays.
Constantin Amoussou a aussi vanté les mérites démocratiques du Bénin, en arguant que le Bénin est une référence en matière de démocratie en Afrique et dans le monde. Il n’a pas manqué de dénoncer les coups d’État et de rappeler le rôle de l’armée qui, selon lui, doit se contenter de défendre l’intégrité nationale.
Frédéric Béhanzin, coordonnateur du mouvement la “Sentinelle Républicaine”, a, en ce qui le concerne, rappelé que la constitution béninoise et même celles des pays de la sous-région dirigés par les militaires, criminalisent les coups d’État et prévoient des peines par conséquent pour en sanctionner les auteurs. Il a également dénoncé les faits et gestes de ceux qu’ils qualifient de faux panafricanistes, voulant instiguer des soulèvements populaires contre le régime en place, sur fonds d’intoxications informationnelles, dit-il.
La “Sentinelle Républicaine” a réaffirmé son soutien au gouvernement du président Patrice Talon, et salué la position du Bénin sur la crise nigérienne.
Hasna Djibo