« 3 morts par jour dans des accidents au Bénin », dixit le DG CNSR
Démarrée le 1er mars 2024, la répression des infractions liées au code de la route se poursuit dans tout le Bénin. Pour faire un premier bilan, le Commissaire Major de Police Éric Orou Yérima, chef de la cellule de communication et porte-parole de la Police Républicaine et Aubin Adoukonou, Directeur Général du Centre National de Sécurité Routière (CNSR) étaient ce dimanche 24 mars 2024 sur la radio nationale.
La route tue beaucoup
Invité à rappeler les mobiles de l’opération, Aubin Adoukonou, Directeur Général du Centre National de Sécurité Routière évoque les cas d’accident de la route qui se multiplient. « Nous avons environ 1,3 million de personnes dans le monde qui décèdent d’accident. Rapporté au Bénin, nous sommes aujourd’hui à 850 décès par an. Cela fait pratiquement un peu plus de 3 morts par jour. Et particulièrement à partir de 2021, la courbe est montée. Et nous sommes allées à plus de mille décès », indique-t-il.
Comment ça marche ?
Pour sa part, le porte-parole de la police républicaine s’est félicité du bon déroulement de l’opération jusque-là. Le Commissaire Major de Police Éric Orou Yérima a rappelé ce que doit être une interpellation en cas d’infraction commise. « Quand l’infraction est constatée, les agents de la police républicaine vous interpellent et vous notifient que vous êtes en infraction. On vous délivre un procès-verbal de verbalisation. Vous avez le choix entre payer la contravention en ligne en imprimant le reçu, soit faire avec un lecteur que nous avons actuellement qui permet d’émettre l’avis de contravention. Vous validez dans votre portable grâce à votre numéro Mobile money. Le montant correspondant à votre contravention est aussitôt défalqué et vous êtes en règle. On vous remet un reçu et l’incident est clos ».
Contrairement à certains qui estiment que l’opération en cours ne va pas durer dans le temps, les deux invités ont insisté sur le fait qu’elle va s’inscrire dans la durée. «C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun délai n’a été fixé», justifient-ils.
Kiki T.