Les agents de certains hôpitaux catholiques du Bénin dénoncent des traitements peu catholiques à leur endroit
Grogne dans le rang des travailleurs de certains hôpitaux catholiques du Bénin. Ces praticiens des soins de santé dénoncent des situations d’arriérés de salaire et menacent de raccrocher leur blouse si leurs diverses revendications restent lettre morte.
Ce n’est plus le parfait amour entre les agents des hôpitaux Saint Luc et Saint Jean à Cotonou et leur employeur. Dans ces hôpitaux, le ton des travailleurs est monté d’un cran la semaine dernière à travers un mouvement de protestation. Selon nos sources, ces hommes en blouse réclament 3mois d’arriérés de salaire et plus, comme c’est le cas notamment chez les salariés de Padre Pio (8mois de salaires impayés). A ces situations de salaires impayés, s’ajoute la suppression ou la réduction, selon le cas, de certains de leurs avantages acquis.
Les nombreuses tentatives de conciliabules et autres discussions avec l’employeur n’ont jusqu’ici pas abouti à une satisfaction de leurs revendications. Les agents protestataires ne semblent pas voir le bout du tunnel et menacent de raccrocher leur blouse apprend-on de source proche des responsables des agents mécontents.
Des mouvements de débrayage dans ces centres de santé pourraient porter préjudice à leurs usagers et partant, écorner l’image de le clergé catholique du Bénin, véritable employeur de ces travailleurs visiblement lésés. Le directeur diocésain de la santé (DDIS) et par ricochet l’archevêché de Cotonou est fortement attendu sur cette affaire.
Akimbi Ola