14 September 2024
Actualité

Grippe aviaire à Parakou ? Les clarifications des autorités

  • 20 janvier 2024
  • 2 min read
Grippe aviaire à Parakou ? Les clarifications des autorités

Depuis plusieurs semaines, des informations font état d’existence de la grippe aviaire à Parakou. Ceci fait suite à la mort massive d’animaux dans un troupeau de volailles. C’est très tôt de parler de grippe aviaire, selon les autorités.

Dans une interview accordée à nos confrères de Bip radio, François Dadidje, chef division réglementation et contrôle des produits animaux à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Borgou a donné des précisions.

Les faits

« Il n’y a pas des soupçons de grippe aviaire à Parakou, plutôt un cas de soupçon », clarifie d’entrée François Dadidje. Il indique que c’est dans un élevage privé traditionnel de 250 têtes dans la cité des Kobourous que la mort brutale d’animaux a attiré l’attention. Le propriétaire même a dû avertir les autorités. « Sur place, nous avons pris des mesures immédiates », ajoute-t-il, faisant allusion à l’abattage de tous les animaux (poulets, canards et pintades).

Le propriétaire a donné son accord de principe pour une telle action, soutient le cadre de la direction de l’agriculture du Borgou.

Grippe aviaire ou pas ?

Le chef division réglementation et contrôle des produits animaux à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Borgou est péremptoire : il n’y a encore aucune preuve de l’existence de grippe aviaire.

Il rassure que toutes les dispositions ont été prises pour protéger la population. Car, rappelle François Dadidje, outre l’abattage des volailles concernées, il y a eu des enquêtes dans les alentours. Il précise aussi que des prélèvements ont été faits et envoyés au laboratoire. Les résultats seront connus bientôt et permettront de savoir s’il s’agit ou non d’une épidémie de grippe aviaire. Et si cela s’avérait après, il affirme qu’il revient aux autorités de l’annoncer.

Le mal en question peut être aussi d’une autre nature, « pas forcément une grippe aviaire », soutient M. Dadidje qui conseille aux éleveurs, de limiter la fréquentation de leur élevage à toute personne étrangère à leur ferme.

Kiki T.

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