COP 28 : L’IFDD outille les négociateurs francophones

Les travaux de la 28^ème conférence des parties sur le climat de l’ONU s’ouvrent officiellement ce 30 novembre 2023 à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.  Pour permettre aux ressortissants des pays francophones de tirer la meilleure part des négociations, l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) les a réunis pour une séance de partage d’informations et de préparation. Ont pris part à cet atelier, des négociateurs et représentants de la société civile provenant de plusieurs pays.

Pour Issa BADO, chargé de programme à l’IFDD, « les pays francophones se retrouvent sur tous les continents et donc ils sont concernés par tous les enjeux sur la table des négociations à la COP 28 ». Ces enjeux se résument principalement à l’action pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’action pour l’adaptation . Et pour rehausser ces actions, certaines questions doivent être impérativement discutées lors des négociations. Il s’agit entre autres du financement, de la couverture des pertes et les préjudices, des mécanismes de coopération.

Chacun de ces différents volets a été expliqué aux participants à travers sept différentes communications afin de leur fournir les rudiments nécessaires pour obtenir gain de cause lors des négociations. La Directrice de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable, Cécile MARTIN-PHIPPS, a personnellement pris part à cet atelier préparatoire. 

Tous les sujets sont importants

Dans la présentation inaugurale, le négociateur en chef de la RDC a insisté sur le fait que tous les sujets sont importants et doivent être évoqués avec lucidité par les négociateurs. Tossi MPANU MPANU a, à maintes reprises, interpellé le conseiller du président de la COP 28 sur la place qu’occupe chacune des thématiques objet de l’atelier dans l’agenda de cette 28^ème conférence des parties.

A son tour, Paul Watkinson s’est donc voulu rassurant. « La COP 28 est une cop du développement » a-t-il déclaré.  Mais il a tout de même rappelé  que « la convention climat ne peut pas régler tous les problèmes du monde Dubaï va trouver des solutions mais il faut continuer à négocier et à agir ».

Cécile Goudou