Journée mondiale des animaux : une tradition plus qu’actuelle 98 ans après

Un peu plus d’attention pour les animaux ce 4 octobre, la planète observe cette tradition depuis 1925. C’est à cette année là que l’écrivain et défenseur de la cause animale, Heinrich Zimmermann, l’a instaurée. De 1925 à 2023, ce culte annuel voué aux animaux demeure actuel et garde tout son sens.

Dans un contexte de réchauffement climatique avec ses répercussions sur la biodiversité, le défi de l’amélioration des conditions de vie des animaux reste à relever. Malgré les actions menées pour l’atteinte de l’Objectif de Développement durable – ODD 15, le nombre d’espèces menacées s’accroît. L’usage incontrôlé des ressources fauniques, le braconnage, les feux de forêt aggravent la crise de la biodiversité et la perte drastique des ressources fauniques. La dernière édition de la Liste rouge mondiale, publiée en 2021, étudie 142 mille espèces. 40 mille 84 d’entre elles sont classées menacées contre 27 mille 150 dans l’étude précédente de 2019. Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 13% des oiseaux et 26% des mammifères sont menacés d’extinction à l’échelle mondiale.

Protéger les animaux afin que l’humain survive…

Des milliards de personnes dans le monde dépendent de la faune et la flore sauvages tous les jours pour leur subsistance, leur chauffage, leurs médications, et les matériaux dont ils ont besoin pour construire ou créer, entre autres. La vie sauvage à une valeur intrinsèque et contribue au bien-être humain et au développement durable. L’urgence d’intensification de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages n’est donc plus discutable.

Cette année, la célébration de la journée est une exhortation à œuvrer « Ensemble pour la conservation de la vie sauvage ». Le 4 octobre, c’est également le jour de Saint François d’Assise, qui est le saint patron de l’écologie et des animaux.

Cécile Goudou