L’Ong African Parks sensibilise les journalistes à la protection de la biodiversité

African Parks expose son modèle de gestion à une vingtaine de journalistes ce mardi 18 juillet 2023. L’atelier qui se tient à Cotonou est consacré aux actions de conservation mises en œuvre au niveau des parcs nationaux de la Pendjari et du W depuis 2017.

Selon le directeur régional Afrique de l’Ouest de African Parks, la rencontre a pour ambition d’évoquer avec les hommes des médias, les problématiques de biodiversité et de gestion durable des ressources naturelles. Hugues Akpona précise que l’initiative répond également à l’une des valeurs clé de African Parks, celle de la transparence et l’obligation de compte-rendu. L’importance des aires protégées et le modèle d’African Parks, les grandes avancées en matière de gestion des parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin et l’implication des communautés dans la gestion. Ce sont les sujets débattus au cours des assises.

Une ONG engagée dans la conservation de la biodiversité sur le continent

C’est depuis l’an 2000 que l’Organisation non Gouvernementale African Parks s’est engagée pour la conservation de la biodiversité en Afrique.  Elle assure aujourd’hui la gestion de 22 aires protégées d’une superficie totale de 20 millions d’hectares dans 12 pays sur le continent. En aout 2017, African Parks est sollicitée par le Bénin, pour la gestion des parcs nationaux de la Pendjari et du W. Les avancées obtenues aujourd’hui sont encourageantes grâce à l’accompagnement du gouvernement rassure Hugues AKPONA. Mais le représentant résident souligne que des défis majeurs restent à relever d’où la nécessité de mobilisation de tous les citoyens pour restaurer les ressources naturelles. A l’occasion, il a rappelé les trois piliers de la stratégie de African Parks à savoir : la conservation de la biodiversité, le développement communautaire, et le tourisme et entreprise.

Une gestion qui profite aux communautés

Djaléni Djatto, directeur exécutif de l’AVIGREF PENDJARI et Francisco Jeannot, Secrétaire exécutif de l’UR-AVIGREF Parc w-Bénin ont pris part à la rencontre. A l’occasion, ils ont exposé les avantages que présente le modèle de gestion d’African Parks aux populations riveraines. Des avantages qui s’illustrent dans les domaines, sécuritaire, social, économique et touristiques. Selon Jeannot Francisco, seul le Bénin a atteint ce niveau d’implication des communautés dans la gestion des aires protégées dans la sous-région. Ce qui a contribué selon lui à retarder la pénétration du djihadisme.

Il faut rappeler que 45% du budget annuel d’ African Parks est orienté vers les communautés selon le représentant résident. Il a rappelé qu’au détour de la gestion de ces deux parcs nationaux au Bénin, l’ONG a favorisé la création d’environ 800 emplois dont 700 permanents en majorité, les locaux et les nationaux.

Cécile Goudou