Abiola Bawuah passe en revue les activités du Groupe UBA en Afrique
La Directrice exécutive/Cheffe de la direction de UBA Afrique, Abiola Bawuah, était jeudi face aux hommes des médias de toute l’Afrique lors d’une rencontre hybride. C’était à Lagos, lors des Conversations de UBA sur l’Afrique 2023, à l’occasion de la journée mondiale de l’Afrique dont le thème est “Innover le continent pour la croissance”.
Plusieurs sujets ont meublé ces échanges avec la presse. C’est à une femme aux performances remarquables au sein du Groupe UBA qu’est revenu l’honneur de s’entretenir avec les hommes des médias dont les représentants proviennent de plus d’une vingtaine de pays africains et au-delà du continent.
Au début de l’année, Mme Bawuah, de nationalité ghanéenne, a été nommée première femme à la tête de la Drection Afrique du Groupe UBA. Sa nomination témoigne d’ailleurs de l’engagement de la banque en faveur de la diversité. Le conseil d’administration du groupe compte désormais en effet huit femmes.
Dans son adresse, elle a annoncé que toutes les filiales africaines sont désormais sur des bases solides. car dit-elle «elles ont contribué de manière maximale à la marge bénéficiaire du groupe». Dans les détails, les opérations africaines de la banque ont contribué à près de 50 % des bénéfices du groupe, en s’appuyant sur des offres et des produits numériques pour gagner d’importantes parts de marché dans les différentes régions d’opérations en Afrique.
De l’accompagnement des gouvernements…
La Directrice générale de UBA Afrique, Mme Abiola Bawuah, a révélé que l’institution financière panafricaine a soutenu les gouvernements des pays d’Afrique où elle opère. Ceci à travers des projets d’infrastructure clés, le financement du commerce et a employé plus de 30 000 personnes sur le continent. Selon elle, «nous avons soutenu les gouvernements de toute l’Afrique dans des projets d’infrastructure importants. Je m’assure que partout où UBA opère, nous collaborons avec le gouvernement pour assurer le développement du pays».
Mme Bawuah évoquant donc la création des emplois et la part du scteur privé a déclaré que « le gouvernement n’est pas en mesure de créer des emplois et que c’est le secteur privé qui doit le faire. Nous avons donc collaboré avec les gouvernements et créé des millions d’emplois dans toute l’Afrique»
…au financement des PME
La DG Afrique du Groupe UBA s’est également prononcée sur la question du secteur privé en Afrique. « Lorsque vous parlez du secteur privé en Afrique, 60 pour cent du secteur privé sont soit des PME soit des MPME, qui ne pourraient pas être développées par les banques étrangères. car ce qu’elles classent comme PME monétairement est élevé, et la plupart des PME en Afrique sont bien en deçà de cette fourchette» a t-elle fait observer.
Mme Bawuah a fièrement rappelé le rôle que joue constamment la banque UBA dans l’accompagnement de ces PME. «Nous avons introduit de nombreux programmes de facilitation des produits pour les consommateurs, les entreprises et les PME, et nous les soutenons sur tout le continent. À ma connaissance, il n’y a qu’à UBA que l’on peut être une MPME. Et une fois que l’on nous est fidèle et que l’on gère très bien l’entreprise, nous sommes prêts à vous soutenir; même si vous n’avez pas de garantie» a t-elle indiqué.
Abiola Bawuah n’a pas occulté évidemment le programme de la Fondation Tony Elumelu dans l’autonomisation des jeunes africains. Un programme dans lequel UBA est un partenaire de choix pour le financement des idées et projets d’entreprises.
Commercer entre africains
Des sujets comme les échanges commerciaux entre pays africains ont été abordés. Mme Abiola Bawuah pense ainsi que les Africains devraient commercer entre eux. «Je ne pense pas qu’il y ait un seul pays en Afrique qui ait un excédent de dollars. C’est à nous de promouvoir donc le commerce à travers l’Afrique et c’est là que UBA intervient. UBA a investi beaucoup d’argent pour y parvenir. Nous n’allons pas faire du commerce entre nous en transportant de l’argent liquide. Nous promouvons la technologie, un moyen de paiement qui facilite les transactions».
Rodrigue Obafèmi