Burkina, Mali et Guinée veulent mutualiser leurs efforts de développement
Les ministères des Affaires étrangères du Mail, de la Guinée et du Burkina Faso ont tenu une rencontre ce jeudi 9 février à Ouagadougou. Au menu des discussions fédérer leus efforts pour réussir leur développement. Ils ont également à l’occasion appelé la levée des sanctions de la Cedeao et de l’Union africaine.
Trois gouvernements de transition, une même vision: mutualiser leurs efforts pour assurer le développement de leur peuple. Le Burkina, le Mali et la Guinée veulent se donner les moyens de prendre leur destin en main. Les chefs de la diplomatie de ces trois pays gouvernés par des putchistes ont échangés jeudi sur des sujets d’intérêts communs. le retour à l’ordre constitutionnel, la promotion de la bonne gouvernance, et la mutualisation des moyens pour relever les défis sécuritaires, économiques et humanitaires ont fait l’objet d’échanges.
Au nom du développement
Selon RFI, ces pays veulent “faire de l’axe Conakry-Bamako-Ouagadougou le moteur du développement de leur pays”. Dans la déclaration commune qui a sanctionné la rencontre, on peut y voir une volonté de faire de Conakry leur lieu commun d’approvisionnement en hydrocarbures, en énergie électrique et autres produits de grande consommation.
Sur le paln politique, c’est à la levée des sanctions de la Cedeao et de l’Union africaine que les trois gouvernements de transition ont unaniment appelé. Ils vont ensuite plaider auprès des institutions sous-régionales pour “soutenir les efforts de sécurisation, et accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel”.
Moscou en partenaire de sécurité
Du point de vue sécuritaire, les chefs de diplomatie ont relevé la nécessité de fédérer lers efforts ainsi que ceux de la sous-région afin de relever les défis auxquels ils sont confrontés. Cette rencontre de Ouagadougou intervient deux jours après la visite au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie russea promis mardi, face au président de la Transition Assimi Goïta, l’aide de Moscou à la région sahélo-saharienne.
Pour l’instant, cette rencontre de jeudi aura eu pour vocation de formaliser les prémisses d’un partenariat gagnant pour ces pays au destin étrangement commun.
Akimbi Ola