Changements climatiques dans le bassin du Niger : les acteurs béninois se concertent sur la création du fonds d’adaptation
Un Fonds d’Adaptation aux Changements Climatiques (FRAC) pour permettre aux pays membres de renforcer les actions de résilience déjà identifiées et mises en œuvre sur leur territoire. C’est l’ambition de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). Et pour apporter leur contribution à sa concrétisation, les acteurs intervenant dans la gestion de l’ABN au Bénin sont en concertation à Cotonou à la faveur d’un atelier.
Leur objectif est d’explorer les possibilités de montage de ce futur fonds, les mécanismes de son financement, des stratégies pour son opérationnalisation et le mode de sa gestion. Au cours des assises qui s’étalent du 30 janvier au 3 février 2023, les participants à l’atelier de Cotonou vont anticiper également les réflexions sur les projets et programmes qui seront éligibles à ce futur fonds d’adaptation aux changements climatiques dans le bassin du Niger.
Un rendez-vous mis également à profit pour s’accorder sur les recommandations visant à réduire la dégradation du bassin. Emmanuel Agnidé LAWIN, représentant du ministre de l’eau et des mines reste convaincu que l’opérationnalisation du Fonds d’Adaptation aux Changements Climatiques sera une avancée notable dans la recherche de solutions aux affres des changements climatiques dans les 9 pays membres de l’autorité du bassin du Niger.
L’ABN est une organisation intergouvernementale chargée de promouvoir la coopération entre les États membres et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du bassin par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés. Elle est créée le 21 novembre 1980 en remplacement de la Commission du Fleuve Niger et à la Navigation et aux transports sur le Fleuve Niger. Les pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.
Emilie KPADONOU